Depuis l’application de loi anti-squat de 2017, un groupe d’anciens squatteurs souffre d’une angoisse par rapport à leur futur. Aujourd’hui la seule manière acceptée par le gouvernement pour occuper un bâtiment vide est la convention d’occupation temporaire, en somme, une marche forcée vers l’institutionnalisation de l’occupation temporaire.
Orwellisation, uberisation, labellisation, marchandisation, ils imaginent les pires scénarios pour l’avenir et se remémorent le temps où squatter était un droit inaliénable.
Cette film collectif dystopique entre faux-docu et vraies archives retrace la vie imaginaire d’un squatteur qui aurait traversé l’age d’or du squat pour finalement rentrer dans le moule et questionner sa posture d’occupant légal d’un bâtiment, et sa légitimité perdue à squatter.
Un film réalisé dans le cadre d’une recherche-action sur les occupations temporaires auto-gérées – Imaginé, écrit et tourné intensément par : Damla Ekin Tokel, Noémie Boes, Cyril Iohner, Sean Wanschoor et Estelle Collette – Animation, réalisation, montage et postproduction : Javier Carrasco – Une coproduction Atelier Graphoui / Fébul. En partenariat avec Beyod.